mercredi 14 mars 2018

La Société des Beaux-Arts de Montpellier : exposition au Musée Fabre (mars 2018)

Ni contactée et encore moins invitée, si ce n'est conviée par le hasard à lire ce qui apparaît en ligne... Il est évident que les professionnels des années 2020 n'ont pas forcement les "bon et loyaux" réflexes que l'on souhaiterait le plus logiquement possible. Bref... L'exposition a eu lieu. Je suis donc enchantée que mes travaux aient pu servir à son élaboration mais je l'aurais été bien davantage en contribuant concrètement à la rédaction de son catalogue - ce que j'ai sans doute fait de manière virtuelle. Cher Fontanel, qu'en pensez-vous ?

vendredi 8 juillet 2016

Prosper Jouneau

Il n'est évidemment jamais trop tard... Prosper Jouneau, qui fut Directeur de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Montpellier de 1902 à 1921, succédant ainsi à Ernest Michel, fait l'objet en 2016 d'une belle exposition à Parthenay, sa ville natale. Elle est accompagnée d'un catalogue très complet, sans précédent jusqu'à nos jours. Celui qui fut l'un des meilleurs faïenciers de la Belle Epoque mérite largement ce type de rétrospective, qui permettra éventuellement aux collectionneurs d'authentifier des pièces trop souvent plongées dans l'anonymat. L'ESBAMA actuelle ne conserve quasiment aucunes traces de celui qui fut pourtant précurseur en prônant l'utilisation de matières premières de haute qualité et l'enseignement artistique professionnalisant.

mardi 16 juin 2015

Mobilier virtuel ?

Les années 2010 / 2015 (et bientôt 2020 ?) sont marquées par de très nombreuses ventes aux enchères qui marquent la dispersion de patrimoines mobiliers et ancestraux conservés souvent depuis des siècles, au travers des révolutions et des guerres. L'indifférence, l'esprit de facilité, l'hermétisme face à la préservation des entités, sont en train  de dynamiter en silence de superbes décors qui avaient résisté au pire, de génération en génération. Avec aisance et superbe, en arborant des chiffres de surenchères, la destruction des décors d'origine prolifère... et aboutira peut-être à la reconstitution virtuelle de certains ensembles, à grand renfort de clichés numérisés. Les conservateurs du virtuel n'auront plus à  redouter le vandalisme si ce n'est celui des états d'esprit.

samedi 30 novembre 2013

Joyaux Patino, Rochas, Maison de Savoie...

Les coïncidences de dates sont parfois aussi raffinées que des parures d'émeraudes. Alors que j'évoquais ce jeudi 12 novembre 2013, dans l'intimiste écrin rouge du Cinéma de Beaulieu, les Oeufs de Fabergé dédiés au Tricentenaire des Romanov et le Valrose de la période impériale, une fastueuse vente aux enchères de Christie's proposait simultanément, à Genève, des joyaux dignes d'une Cour royale... ayant notamment appartenu à l'un des principaux anciens propriétaires de Valrose : Simon Ituro Patino. D'un écrin à l'autre, il n'y a donc que l'espace d'un beau hasard.

jeudi 28 novembre 2013

240 ans

Jeudi 28 novembre 2013, le GODF commémore son 240ème anniversaire. De nombreux artistes ou membres de leur entourage,  rencontrés au cours de nos recherches historiques, lui doivent beaucoup. Qu'un juste hommage soit donc rendu à tous ceux qui ont contribué et contribuent à perpétuer des valeurs fondamentales.

jeudi 13 juin 2013

Du Musée d'Orsay au Quai d'Orsay

La Comtesse a beaucoup plus et continue de plaire encore, à la fois grâce à son charme personnel et grâce à son portrait, placé en très bonne place lors de la réouverture du Musée d'Orsay. Un portrait largement répliqué et apprécié, notamment dans le restaurant parisien qui porte son nom, à proximité du Champs-Elysées Plaza (5 étoiles) dont il est le "boudoir gastronomique", au n°35 de la rue de Berri, une adresse traditionnellement bien connue des diplomates car proche des ambassades des Grande-Bretagne et des Etats-Unis. C'est donc presque logiquement que Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, a croisé la réplique du portrait de la Comtesse dans ce restaurant et qu'il a éprouvé le désir d'en faire venir la version originale au Quai d'Orsay, avec quatre autres portraits féminins provenant du Musée d'Orsay. Il se trouve que la Comtesse eut de très actives relations diplomatiques, au plus haut niveau, lors de ses nombreux voyages... Fortuitement, il y a donc une forme d'hommage rendu, à travers le temps, à cette élégante Comtesse : Marie Victoire de Riznitch-Keller (1828-1895), nièce par alliance d'Honoré de Balzac, épouse de Saint-Yves d'Alveydre, proche du Tsar Alexandre II et du Baron Paul Von Derwies - lequel fut l'un des premiers à tomber sous le charme de ce portrait signé - bien sûr ! - du très réputé Alexandre Cabanel.

jeudi 24 mai 2012

Le Roman des Rouart

L'ouvrage de David Haziot, Le Roman des Rouart, fait partie de ces livres qui éclairent un contexte et font pénétrer dan les arcanes d'une famille intimement liée au monde de l'art du XIXème siècle - et jusqu'à aujourd'hui, au travers de la saga tumultueuse de La Chaumière en Normandie (1865) de Berthe Morisot. De cette artiste, le Musée Fabre conserve un beau portrait de Jeune femme assise devant la fenêtre (1879), donné par la famille Morisot en 1907. En 1888, Berthe Morisot séjourna dans la Villa Ratti, à Nice, qui fut récemment restaurée pour héberger un Centre international d'Astrophysique de haut niveau, Icranet, lié à l'Université Nice Sophia Antipolis. La villa Ratti et son jardin se situent dans le quartier de Cimiez, à proximité du Campus Valrose.